Dans mon fauteuil, je regardais le film à la télé
Un type nommé Jojo le Bouffi poursuivait la pauvre Suzy
Il la coinça près d'la scierie et très méchamment lui dit
Si tu m'donnes pas ton ranch, en moins de deux
Je vais t'couper en deux
Puis il l'empoigna
Et alors
Ben, il la ficela
Et alors
Il l'a mis sous la scie
Et alors, et alors, et alors
Et, et, Zorro est arrivé
Sans s'presser
Le grand Zorro, le beau Zorro
Avec son ch'val et son grand chapeau
Mais bientôt j'ai pris la deuxième chaîne
Car un vieux schnock parlait
Charmante soirée, sur la deuxième chaîne y passait le même navet
Près d'une cabane Jojo le Bouffi coinçait la pauvre Suzy
Et il lui disait: donne-moi ton ranch, eh, poupée
Si non, j'te transforme en purée
Puis il l'empoigna
Et alors
Ben, il la ficela
Et alors
Il mit le feu à la dynamite
Et alors, et alors, et alors
Et, et, Zorro est arrivé
Sans s'presser
Le grand Zorro, le beau Zorro
Avec son ch'val et son grand chapeau
Mais moi j'en avais tellement marre
J'ai repris la première chaîne
Et devant mes yeux, mes yeux hagards se déroulait la même scène
Et Jojo, Jojo le Bouffi, dans un sac fourrait Suzy
Disant: donne-moi ton ranch, eh, boudin
Ou j'vais t'balancer sous l'train
Puis il l'empoigna
Et alors
Il la ficela
Et alors
Sur les rails il l'a fit rouler
Et alors
Le train arrivait, les copains
Et alors, et alors, et alors
Et, et, Zorro est arrivé
Sans s'presser
Le grand Zorro, le beau Zorro
Avec son ch'val et son grand chapeau
Avec son flingue et son grand lasso
Avec ses bottes et son vieux banjo
Ah ah, sacré Zorro
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